Le schéma de cohérence territoriale
Ce document de planification définit la politique d’aménagement du territoire sur les 38 communes de GrandAngoulême et pour ses 141 000 habitants pour les 20 ans à venir.
C’est un document cadre qui exprime les orientations et les grandes principes en matière :
Développement urbain
Environnement
Mobilité
Développement économique, commercial....
Cadre de vie …
A ce titre, il détermine des objectifs différents en termes de nombre d’habitants et de logements sur la ville centre Angoulême, la première couronne formée par les communes qui présentent une continuité urbaine avec Angoulême, la seconde couronne constituée de communes plus rurales.
Le schéma de cohérence territoriale vise à réduire de moitié la consommation d’espaces naturels et agricoles et pour cela prévoit notamment de construire plus de logements dans les opérations de lotissement, par exemple 25 logements par hectare dans la première couronne.
Le schéma de cohérence territoriale localise les grands parcs d’activités économiques qui sont destinées à accueillir les entreprises comme Euratlantic à Fléac et Saint-Yrieix et Bel Air à l’Isle d’Espagnac par exemple.
Il a également, par son document d’aménagement artisanal et commercial, définit le nombre et les périmètres des grandes zones commerciales périphériques que sont Les Montagnes (Champniers), La Croix Blanche (Soyaux) et Chantemerle (La Couronne) et les règles pour trouver un équilibre avec le commerce de centre-ville et de centre bourg.
Enfin, le schéma de cohérence territoriale définit précisément les espaces de valeur environnementale à protéger autour des cours d’eau, des boisements, des vallées, ce qui est dénommé la trame verte et bleue du territoire.
Le schéma de cohérence territoriale existe sur le territoire de la communauté d’agglomération depuis décembre 2013 et doit aujourd’hui être revu pour repréciser la stratégie à long terme pour le territoire.
pour le mettre en cohérence avec les objectifs de logements du nouveau PLH.
pour mettre à jour la trame verte et bleue, notamment grâce à la réalisation d’un atlas de biodiversité intercommunale entre 2021 et 2023;
pour tenir compte de l’évolution de grands projets (reconquête du méandre de l’ancienne poudrerie SNPE à Angoulême, friches des carrières Holcim-Lafarge à la Couronne…)
pour définir une nouvelle stratégie de développement économique;
pour intégrer les dispositions du schéma du commerce;
pour revoir les objectifs de densité et prendre plus en compte le réchauffement climatique
Pour redéfinir le contour des possibilités de développement des différentes filières d’énergie renouvelable
Plan Climat Air Energie territorial
Le plan climat air énergie territorial, document réglementaire à renouveler tous les 6 ans, constitue la pierre angulaire de la sobriété énergétique, de la lutte contre le changement climatique et de l'amélioration de la qualité de l'air dans les territoires.
GrandAngoulême est reconnu comme coordinateur de la transition énergétique sur son territoire. Le PCAET constitue en ce sens un projet territorial de développement durable. À la fois stratégique et opérationnel, il prend en compte l’ensemble de la problématique climat-air-énergie autour de plusieurs axes d’actions :
la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et l’inscription dans une dynamique de neutralité carbone Le renforcement du stockage de carbone sur le territoire (dans la végétation, les sols, les bâtiments...)
l’adaptation au changement climatique
la sobriété énergétique : La maîtrise de la consommation d’énergie
la qualité de l’air La réduction des émissions de polluants atmosphériques et de leur concentration
le développement des énergies renouvelables la valorisation des potentiels d’énergies de récupération et de stockage La livraison d’énergie renouvelable et de récupération par les réseaux de chaleur Les productions bio-sourcées à usages autres qu’alimentaires
Le développement coordonné des réseaux énergétiques L’adaptation au changement climatique
Les bénéfices recherchés dans le cadre d’un PCAET
Pour le territoire :
Meilleure maîtrise énergétique : en soutenant les énergies renouvelables, et en exploitant les ressources locales (biomasse...).
Vers une dynamique de l’économie locale et de l’emploi : création d’emplois non délocalisables dans de nombreuses filières, notamment «bâtiment » et « énergie ».
Un territoire moins vulnérable au changement climatique : anticipation des impacts sur les activités économiques, adaptation des aménagements et équipements.
Un territoire plus attractif : valorisation de l’image globale du territoire et des acteurs économiques.
Pour les habitants :
Réduction des charges d’énergie des ménages et amélioration du confort : lutte contre la précarité énergétique, rénovation de l’habitat.
Bénéfice santé : amélioration de la qualité de l’air, diminution de l’exposition au bruit.
Une meilleure qualité de vie : végétalisation des espaces urbains, préservation de la biodiversité dans le cadre de l’adaptation au changement climatique, environnement apaisé
Pour les collectivités :
Allègement des dépenses : optimisation budgétaire, réduction de la facture énergétique.
Nouvelles ressources financières : par l’exploitation des énergies renouvelables.
Reconnaissance de l’exemplarité de la démarche climat-air-énergie de votre collectivité à l’échelle nationale, voire européenne.
Le plan local d’urbanisme intercommunal
Depuis le 5 décembre 2019, 16 communes de GrandAngoulême qui formaient le périmètre de l’ex comAGA sont couvertes par un plan local d’urbanisme intercommunal.
Ce document s’est substitué aux plans locaux d’urbanisme qui étaient réalisés à l’échelle de chaque commune. Il définit en compatibilité avec les orientations du schéma de cohérence territoriale un projet d’aménagement et de développement durables.
Ce projet est traduit de façon très concrète par des règles qualitatives sur les hauteurs, l’implantation des constructions, leur aspect extérieur, leur intégration dans le milieu où elles sont réalisées. Le PLUi détermine différents types de zones urbaines en fonction de ces caractéristiques. Il définit de plus les extensions de la ville sous la forme de secteurs à urbaniser. Il protège les zones naturelles, celles soumises à des risques et vise à pérenniser et développer l’activité agricole de proximité comme de grandes cultures.
Le plan de mobilité
Le plan de mobilité a été créé par la loi d’orientation sur les transports intérieurs (1982). La loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie (Laure) l’a rendu obligatoire dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants et en a défini la procédure d’élaboration.
C’est un document de planification établi à l’échelle de l’Agglomération qui formalise la politique de mobilité pour 10 ans (avec évaluation à 5 ans), identifie les priorités de la collectivité en mettant en évidence leur cohérence et le lien entre les différents projets
Conformément aux obligations définies dans le code des transports, le plan de mobilité vise à assurer :
L'équilibre durable entre les besoins en matière de mobilité et la protection de l'environnement et de la santé
Le renforcement de la cohésion sociale et territoriale
L'amélioration de la sécurité de tous les déplacements
La diminution du trafic automobile et le développement des usages partagés des véhicules terrestres à moteur
Le développement des transports collectifs et des moyens de déplacement les moins consommateurs d'énergie et les moins polluants, notamment l'usage de la bicyclette et la marche à pied
L'amélioration de l'usage du réseau principal de voirie (partage, information sur la circulation) ;
L'organisation du stationnement sur la voirie et dans les parcs publics de stationnement ;
L'organisation des conditions d'approvisionnement de l'agglomération nécessaires aux activités commerciales et artisanales et des particuliers;
L'amélioration des mobilités quotidiennes des personnels des entreprises et des collectivités publiques en incitant ces divers employeurs à encourager et faciliter l'usage des modes alternatifs à la voiture individuelle ; idem pour les élèves et personnels des établissements scolaires;
L'amélioration des conditions de franchissement des passages à niveau, notamment pour les cyclistes, les piétons et les véhicules de transport scolaire ;
L'organisation d'une tarification et d'une billettique intégrées pour l'ensemble des déplacements ;
La réalisation, la configuration et la localisation d'infrastructures de charge destinées à favoriser l'usage de véhicules électriques ou hybrides rechargeables.